On savait que la FIV ou fécondation in vitro est une solution contre l’infertilité. Ainsi, les couples désireux d’avoir un enfant peuvent y recourir et opter pour une FIV avec sperme du conjoint ou pour une FIV avec sperme d’un donneur.
Jan Kaarbat, ancien directeur d’une banque de sperme à Barendrecht a choisi délibérement de devenir pour la plupart de ses patientes, le donneur, donc géniteur de leurs enfants. 49 enfants, c’est le total d’enfants qu’on lui attribue après une série de test ADN dans un hôpital de Nimègue. Un véritable scandale !
Jan Karbaat, celui par qui le scandale arrive !
Directeur d’une banque de sperme à Banrendrecht dans le sud des Pays-Bas, Jan Karbaat dans le cadre des FIV avec don de sperme, a opté pour une solution déontologiquement criminelle, remplacer le sperme des donneurs par le sien. Ainsi a-t-il pu devenir comme le précise dans un communiqué Defence for Children qui porte aussi bien la voix des parents et que celles des enfants désabusés, « 49 (…) descendants directs ».
C’est après une batterie de test ADN, compte tenu d’une ressemblance physique entre l’ex-directeur et certains enfants, que l’on a découvert comme l’indique l’organisation que, « les résultats confirment de sérieux soupçons selon lesquels Karbaat utilisait son propre sperme dans sa clinique ».
Une affaire qui date depuis les années 1980
L’accusation de Karbaat, décédé en 2017, porte aujourd’hui sur le remplacement dans les années 1980, du sperme que les familles choisissaient pour réaliser la fécondation in vitro.
Après avoir constaté qu’il y avait entre lui et certains enfants, des traits communs, des parents avaient alors sollicité la justice pour avoir son profil ADN (Acide désoxyribonucléique) , chose que l’accusé avait alors refusé jusqu’à son décès.
D’ailleurs, sa femme aussi à maintenu cette décision prise jadis par son mari de ne pas se soumettre à un prélèvement, puisqu’elle a refusé de mettre à la disposition de la justice des affaires personnelles de Karbaat sur lesquelles ce prélèvement était possible. Sauf qu’avant sa mort, le médecin a fait son mea-culpa, avouant avant de pousser son dernier souffle, qu’il aurait eu une soixantaine d’enfants dans sa clinique créée après une quinzaine d’années en tant que directeur de la banque de sperme, et qui a fermé en 2009.
Rebondissement de l’affaire après la mort de Karbaat
Une décision de justice rendue 1 mois après la mort de Jan Karbaat permet alors de saisir à son domicile une brosse à dent et d’autres affaires personnelles. En les analysants, la paternité de 19 enfants lui est attribuée, tandis que 3 autres seraient engendrés par un don de sperme provenant de l’hôpital de Zuider où il a officié.
En remettant ce matériel saisi chez Karbaat à la disposition des parents qui étaient dans le doute en février 2019, ceux-ci découvrent à leur grand désarroi que 49 enfants sont tous descendants de Jan Kaarbat. Une situation qu’ils devraient pouvoir « digérer » comme le dit Defence for Children, même si bien entendu, ça peut être déstabilisant.