Si la pratique du sport (le vélo, la marche, la course) fait transpirer, et est reçu avec joie, la transpiration involontaire par contre est très frustrante, comme celle causée par la nervosité avant une réunion ou une présentation en direct.
Même si la sueur est normale, c’est la quantité que l’on transpire qui diffère. Certaines personnes peuvent transpirer moins d’un litre par jour, alors que d’autres peuvent transpirer plusieurs litres. Tout cela dépend essentiellement du corps, de la génétique, du climat dans lequel l’on vit et de son niveau d’activité physique.
Donc, si l’on remarque qu’il est assez humide sous les aisselles et qu’un collègue semble totalement à l’aise en termes de température à ses côtés, il n’est pas nécessaire de s’inquiéter, car tout le monde transpire différemment et plus ou moins au niveau de différentes parties du corps.
Qu’est-ce la transpiration excessive des aisselles ?
La transpiration excessive des aisselles, aussi appelée hyperhidrose axillaire, est un problème incontrôlable, gênant, embarrassant et isolant (pour le moins). De l’inconfort de la sueur qui coule sur les côtés, à l’embarras des taches de sueur évidentes, en passant par la peur d’être « découvert », la transpiration incontrôlable des aisselles peut donner l’impression de ruiner une vie.
Quelles sont les causes de l’hyperhidrose axillaire ?
Il existe deux différentes sortes de transpiration axillaire : primaire et secondaire, et les deux n’ont pas les mêmes causes.
La principale variété commence lorsque l’on est jeune, même les tout-petits peuvent avoir les mains et les pieds très en sueur, mais ceux dont les aisselles sont les principaux points le montrent généralement peu de temps après la puberté ou en tant que jeunes adultes. La cause probable de la transpiration primaire est la génétique, car elle peut être héréditaire. Étant donné que les personnes atteintes ont des glandes sudoripares normales, la théorie est que l’hypothalamus, une partie du cerveau qui, entre autres, commande aux glandes de produire de la sueur.
Le type secondaire apparaît lorsqu’il y a un changement au niveau du corps, comme la ménopause, une raison médicale sous-jacente (par exemple, une maladie thyroïdienne ou pulmonaire), ou la prise d’un produit qui perturbe avec ces mêmes signaux cérébraux. L’hyperhidrose secondaire a tendance à entraîner une transpiration plus diffuse, c’est-à-dire pas seulement au niveau des aisselles, et elle peut apparaître même à un âge plus avancé.
Cependant, il existe des traitements permettant de traiter la transpiration excessive des aisselles.
Comment arrêter la transpiration des aisselles ?
Il existe quelques traitements proposés par la médecine esthétique, chacun ayant ses propres avantages et limites :
Antisudorifiques : Que l’on considère ou non sa transpiration comme excessivement excessive, c’est la première étape la plus simple. Il est souvent recommandé de commencer par les antisudorifiques, ils sont beaucoup plus efficaces que les produits ordinaires, surtout lorsqu’ils sont utilisés correctement. Il faut les appliquer la nuit et le matin. La nuit tout simplement parce que la transpiration est réduite la nuit et le médicament peut mieux pénétrer dans les glandes.
Injections de Botox : Si les antisudorifiques ne fonctionnent pas ou n’irritent pas la peau, il peut être nécessaire de se faire injecter la neurotoxine appelée Botox. Le Botox bloque la sécrétion du produit chimique qui active les glandes sudoripares. Les injections de Botox dans cette zone ont tendance à durer environ six mois, et parfois plus.
Qbrexza : Qbrexza est un type de lingette qui est prescrit sur ordonnance. Ce produit contient un ingrédient qui inhibe l’un des neurotransmetteurs sur les glandes sudoripares, ce qui entraîne moins de sortie. Cela est très efficace chez les enfants.
MiraDry : Il s’agit de la seule intervention non chirurgicale qui réduit de manière définitive la transpiration en zappant les fosses avec de l’énergie thermique pour détruire complètement les glandes sudoripares.
La Sympathectomie : c’est intervention chirurgicale qui permet de réduire et stopper l’hyperactivité sympatique, qui dérègle les glandes sudoripares et cause l’hyperhidrose.