Manger gras pour perdre du poids. Telle est la promesse faite par le régime cétogène à toutes les personnes en surpoids et qui recherchent une solution pour maigrir.
Paradoxal d’emblée, le Keto diet ou diète cétogène affirme péremptoirement qu’en consommant des aliments pauvres en glucides, mais riches en gras et en protéines, il est facile de perdre rapidement du poids. Une étude américaine nous fait savoir pourtant que cette diète ne marcherait pas de la même manière pour tous. Une expérience réalisée chez les souris femelles et mâles démontrerait une inégalité de perte de poids.
C’est quoi le régime cétogène ?
Pour ceux qui ne le savent pas, la diète cétogène désigne une nouvelle « mode » alimentaire qui se caractérise par une importante consommation de lipides, une réduction importante de glucides, et aussi par un apport protéique inchangé. En termes de pourcentage, ce régime recommande de consommer 75% de lipides, 50% de glucides au maximum, et 20% de protéines quotidiennement.
Comment est-il possible de perdre du poids en mangeant gras ? Parce que le corps puise dans la réserve de glucide ou réserve de glycogène l’énergie dont elle a besoin pour fonctionner. Or, compte tenu de la réduction de la quantité de glucides consommée, c’est dans les lipides que l’organisme va puiser cette énergie. Il se produit alors dans le corps des déchets cétoniques qui s’accumulent dans le sang et provoque un état de cétose. De cette cétose résulte une diminution de l’appétit et donc une réduction de la quantité d’aliments consommés.
Un régime inéquitable ?
Mais seulement, il se pourrait que la perte de poids espéré de ce régime ne soit pas le même pour tous. Les mâles seraient les grands bénéficiaires de ce régime amaigrissant. C’est en tout cas, ce qui ressort de cette étude réalisée par des chercheurs américains.
Après avoir donné une alimentation cétogène constituée de 75% de lipides, de 3% de glucides et de 8% de protéines à des souris en laboratoire, tandis que dans le même temps d’autres souris bénéficiaient d’une alimentation normale avec 7% de lipides, de 47% de glucides et de 19% de protéines, il a été constaté au bout de 15 semaines une perte de poids chez les souris mâles et une diminution du taux de sucre dans le sang à jeun, tandis que les souris femelles avaient pris du poids et ne contrôlaient pas suffisamment leur glycémie par rapport aux souris femelles nourries normalement.
En poursuivant leurs recherches, les chercheurs de l’université d’Iowa ont découvert que le Keto diet serait plus adapté pour les femmes ménopausées.